Collection de Fonds d'écran 202509

Dans la canopée parfumée des eucalyptus du parc national de Great Otway, en Australie, un koala veille. Ses oreilles rondes et son museau velouté émergent des feuillages argentés, tandis que son corps trapu épouse la branche comme s’il faisait corps avec l’arbre.

Au bord du lac Rietplas, dans la ville néerlandaise de Houten, une rangée de maisons surgit, telle une palette de peintre posée sur l’eau. Conçues par l’architecte Hans Been et achevées en 2005, ces façades arc-en-ciel mêlent audace caribéenne et sobriété nordique. Reflets saturés, lignes nettes : un quartier résidentiel devenu, presque malgré lui, un paysage de carte postale.

Accrochée au-dessus du Val d’Orcia, en Toscane, en Italie, Pienza déploie ses murs clairs face à un paysage digne d’un maître : cyprès élancés, collines ondulantes, routes de terre serpentant vers l’horizon. Jadis simple village médiéval nommé Corsignano, elle fut métamorphosée au XVe siècle par l’un de ses fils, devenu le pape Pie II. Avec l’architecte Bernardo Rossellino, il voulut offrir au monde un modèle de ville idéale, où ordre et harmonie guideraient les rues.

Aux confins de l’État américain de Washington, dans la zone sauvage des Alpine Lakes, les Lacs Tank miroitent comme des joyaux d’altitude, enchâssés entre granit et forêts de conifères. Leurs eaux reflètent l’azur du ciel et le vert profond des pins, dessinant un paysage où la nature se fait miroir.

Dans la forêt nationale de Kootenai, au Montana, aux États-Unis, un minuscule habitant file entre les troncs : le discret tamia mineur. Le plus petit des tamias d’Amérique du Nord ne dépasse pas vingt-cinq centimètres, queue comprise et pèse moins qu’un jeu de cartes. Ses joues extensibles, de véritables sacs à provisions, se gorgent de graines, de baies ou d’insectes qu’il cache dans des réserves secrètes.

Dressé sur une colline du Rajasthan, en Inde, à plus de 180 mètres au-dessus des plaines, le fort de Chittorgarh s’étend telle une cité de pierre vivante. Sur près de 280 hectares, ses remparts ont vu défiler la bravoure des Rajputs, ces « fils de rois » dont la mémoire vit encore dans les ballades rajasthanies. Selon la légende, c’est Bhim, héros du Mahabharata, qui aurait posé ses premières pierres.

Au cœur des grandes plaines du Wyoming, aux États-Unis, une tour de pierre s'élève, semblable à une proue dressée vers le ciel : la tour du Diable. Autrefois appelée Bear Lodge (la « loge de l’ours »), ce monolithe impressionnant a reçu son nom actuel en 1875, à la suite d'une traduction erronée du nom autochtone. En 1906, Theodore Roosevelt en fit le tout premier monument national américain.

Dans la moiteur verdoyante du Costa Rica, un éclat de jaune surgit entre les feuillages : le toucan à carène. Membre de la famille des Ramphastidés, qui comprend plus de quarante espèces, il déploie des ailes vives et un vol agile. On le trouve du sud du Mexique jusqu’au nord de la Colombie.

Dans l’Utah, aux États-Unis, la forêt nationale de Fishlake s’embrase d’or à l’équinoxe d’automne. Ses peupliers faux-trembles, reliés par un réseau invisible de racines, vibrent comme un seul organisme : l’un des plus vastes êtres vivants de la planète. Sous la lumière qui équilibre le jour et la nuit, c’est-à-dire lorsque leur durée devient presque identique, leurs troncs blancs scintillent, rappelant les anciens rites où l’équinoxe marquait un seuil sacré.

Face à l’immensité bleue de la Manche, les falaises d’Étretat dressent leurs arches et leur aiguille comme une cathédrale minérale façonnée par le temps. Depuis des millénaires, la mer y sculpte une œuvre que nul architecte n’aurait pu imaginer : falaises de craie blanche, percées de portails gothiques et ponctuées de colonnes naturelles dialoguant avec la lumière changeante du ciel normand. Quel meilleur décor pour célébrer les Journées Européennes du Patrimoine ce week-end ?

Chaque automne, la vaste esplanade de Theresienwiese, au cœur de la ville allemande de Munich, s’embrase de lumières et de musiques. L’Oktoberfest s’ouvre aujourd’hui, perpétuant une tradition née en 1810 lors d’un mariage princier. Plus de six millions de visiteurs se pressent dans les grandes tentes de bière, où les brasseries munichoises servent leur or liquide selon les règles immuables de la pureté allemande. Entre deux gorgées, on partage des montagnes de bretzels et de saucisses, avant de se laisser emporter par le vertige d’un manège.

Sous le soleil de Provence, le rugissement des moteurs résonne dans le massif du Castellet. Le mythique circuit Paul-Ricard s’éveille pour accueillir le Bol d’Or 2025, ultime épreuve de la saison du Championnat du monde d’endurance moto.

Sur la côte ouest de l’Irlande, dans le comté de Kerry, Dunquin Pier semble suspendu entre falaise et océan. Un chemin sinueux en lacets dévale la pente abrupte jusqu’à l’eau. C’est le seul accès au petit port d’embarquement pour les îles Blasket, joyaux sauvages du large.

Dans le parc national de Denali, en Alaska, un jeune élan mâle dresse la tête au-dessus des herbes dorées. Ses bois encore tendres, couverts de velours, ressemblent plus à une couronne qu’à une arme. Et pourtant, tout est là : la promesse d’un futur combat, l’instinct, la tension silencieuse d’un monde régi par la force tranquille.

À 360 kilomètres au-dessus de la Terre, la côte américaine du golfe du Mexique scintille comme une constellation. Mais ce spectacle lumineux n’existerait pas sans une force invisible : la couche d’ozone, un bouclier silencieux qui filtre les rayons ultraviolets du soleil.

Gracieuses sentinelles des zones humides, les échasses blanches fascinent par leur allure unique. Haut perchées sur leurs fines pattes rouges, elles incarnent l’élégance en mouvement, glissant entre ciel et eau. On les rencontre dans les lagunes d’Afrique, les deltas d’Asie ou les marais salants du sud de l’Europe, là où l’eau s’étire en reflets silencieux.

Dans l’État de Washington, au nord-ouest des États-Unis, le Parc national Olympic déploie ses contrastes rares : cimes alpines, côtes sauvages, forêts embrumées. Sur plus de 3 600 km², ce site classé par l’UNESCO accueille une diversité saisissante, entre pics enneigés et plages désertes. Créé en 1938, il est l’héritier d’un monument naturel protégé dès 1909.

En Californie, aux États-Unis, à un peu plus d’une heure au nord de San Francisco, la côte de Point Reyes National Seashore s’avance dans le Pacifique avec une majesté brute. Ici, les falaises se dressent, les brumes s’attardent, et les élans de la mer dessinent un territoire libre, sauvage, et profondément vivant.

Au large de Marsa Alam, en Égypte, les eaux turquoise de la mer Rouge s’ouvrent sur un ballet fascinant. Un groupe de dauphins à long bec fend la lumière, glisse en cadence, tournoie dans un silence profond. Dans ces baies calmes où ils se reposent le jour, la mer devient scène, et leurs bonds des chorégraphies d’écume.

Au cœur de l’Estrémadure, dans l’ouest de l’Espagne, le Parc national de Monfragüe déploie ses falaises rougeoyantes, sculptées par les eaux du Tage et du Tiétar. Depuis le mirador du Salto del Gitano, le paysage s’embrase chaque soir : des rochers déchiquetés se détachent sur un ciel de feu, offrant l’un des couchers de soleil les plus spectaculaires de la péninsule Ibérique.

Dans les collines ondoyantes du North Yorkshire, en Angleterre, les champs prennent une allure graphique. À perte de vue, des bottes de foin ponctuent l’or des chaumes. Sous cette beauté rustique, un savoir-faire ancestral : couper, sécher, rouler, et stocker l’herbe pour nourrir le bétail durant l’hiver

En Suisse, entre les branches moussues d’un vieux hêtre, une femelle écureuil roux grimpe avec précaution. Dans sa gueule, un précieux chargement : de la mousse fraîche, récoltée pour tapisser son nid perché. Ce dôme de brindilles, appelé hutte, s’abrite à la fourche des arbres, loin du sol, loin du froid.

À Singapour, sur Orchard Road, la bibliothèque library@orchard semble onduler comme une pensée en mouvement. Son architecture fluide, répartie entre The Loft et The Studio, accueille plus de 100 000 ouvrages soigneusement choisis. Pensé avec des étudiants de Singapore Polytechnic, ce lieu incarne une idée neuve de la lecture : interactive, créative, vivante.

À Gdańsk, sur les rives calmes de la rivière Motława, en Pologne, les façades colorées se reflètent dans l’eau comme dans un miroir d’antan. Ancienne forteresse slave du Xe siècle, la ville a connu les couronnes polonaises, les influences germaniques et les élans d’indépendance. Chaque pierre porte la mémoire d’un peuple, d’un passage, d’un espoir.

Chaque année, au premier week-end de septembre, Lille devient le théâtre d’un événement aussi populaire que légendaire : la Braderie. Pendant deux jours et deux nuits, la ville se transforme en immense marché à ciel ouvert, l’un des plus grands d’Europe, où professionnels, brocanteurs et habitants déballent des trésors sur les trottoirs.

À Santa Monica, en Californie, sur la côte ouest des États-Unis, le ciel s’embrase chaque soir d’un dégradé somptueux : mauve, ambre et pourpre au-dessus de l’océan Pacifique. La plage invite aux pas lents, aux lectures au bord de l’eau et aux châteaux de sable éphémères. Sur la jetée centenaire, le bois craque sous le passage des promeneurs. Là, le Pacific Park allume ses lumières et sa grande roue devient phare dans le crépuscule.

Dans les replis silencieux du parc national de Katmai, en Alaska, deux jeunes grizzlis se chamaillent, museaux levés, pattes tendues, dans une chorégraphie brute et joyeuse. Ce n’est pas un duel, mais un rituel d’apprentissage. Force, agilité et complicité s’y forgent dans l’élan de la jeunesse. Ces colosses peuvent atteindre 400 kg et filer à plus de 50 km/h.

À marée haute, il devient île. À marée basse, il semble flotter sur un miroir d’eau… Le Mont Saint-Michel, joyau normand classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, fascine autant qu’il inspire. Sur cette photo, sa silhouette se découpe dans la lumière dorée du soir, reflet parfait d’un lieu hors du temps.

Au cœur du parc Namib-Naukluft en Namibie, Deadvlei, ancienne cuvette argileuse aujourd’hui asséchée, paraît irréelle. Des silhouettes sombres d’acacias figés s’y dressent, immobiles depuis près de 900 ans. Autrefois, une rivière nourrissait ces arbres. Puis les dunes ont dérivé, coupant l’accès à l’eau. Le désert ne les a pas détruits : il les a préservés. Le sel, la sécheresse extrême et le soleil implacable ont suspendu leur décomposition. Ainsi, ces géants desséchés sont devenus les gardiens d’un temps figé.

Silence... Juste le souffle du vent et le clapotis de la pagaie. Aux confins du nord du Minnesota, aux États-Unis, s’étend la Boundary Waters Canoe Area Wilderness. Ce territoire abrite un dédale de lacs cristallins et de rivières sinueuses, sculptés par les glaciers et protégés depuis 1964.