Chaque 30 juin, la Journée internationale des astéroïdes nous invite à réfléchir à notre place dans l’univers et aux menaces venues du ciel. Cette date commémore l’explosion de Toungouska, survenue en 1908 en Sibérie, lorsqu’un objet céleste a libéré une énergie équivalente à 15 mégatonnes de TNT, rasant plus de 2 000 km² de forêt. Cet événement reste à ce jour la plus grande explosion d’origine extraterrestre enregistrée sur Terre.

Sous le soleil permanent des tropiques, la nature s’exprime en grand. Le lagon bleu de Pulau Ay, dans les îles Banda en Indonésie, en est un parfait exemple : un écrin turquoise bordé d’une forêt luxuriante. Le 29 juin de chaque année, la Journée internationale des tropiques, proclamée par l’ONU, nous invite à porter un regard attentif sur cette zone vitale de la planète.

Il y a 56 ans, un cri de liberté a résonné dans la ville américaine de New York. Dans la nuit du 28 juin 1969, au Stonewall Inn, un bar gay de Greenwich Village, une descente policière a déclenché une révolte historique. Excédée par la répression, la communauté LGBTQIA+ s’est levée. Ce refus de l’humiliation a marqué le début d’un mouvement mondial pour la dignité et l’égalité.

Perchée dans la canopée comme une acrobate de la jungle, la grenouille Cruziohyla calcarifer (ou grenouille feuille splendide) ne manque pas d’impressionner. Originaire des forêts tropicales d’Amérique centrale, elle arbore des couleurs vives, des yeux dorés avec des pupilles verticales et des pattes adhésives dignes d’un superhéros. De nuit, elle devient une chasseuse agile, filant de feuille en feuille à la recherche d’insectes.

Sur la côte saphir australienne, au sud de Sydney, un cheval de pierre semble figé dans un geste éternel : tendre le cou pour boire l’eau de l’océan. Nous voici à Horse Head Rock, une formation rocheuse spectaculaire, sculptée par 500 millions d’années de vents et de vagues. Vue de profil, elle ressemble étrangement à une tête de cheval, une curiosité géologique devenue tout un emblème.

Sur une colline escarpée du sud de l’Angleterre, Glastonbury Tor se dresse comme une légende vivante. Dominé par la tour médiévale de Saint-Michel, ce site chargé de mystères offre une vue imprenable sur les plaines du Somerset et sur un événement tout aussi mythique : le festival de Glastonbury.

Imaginez un pont qui relie bien plus que deux rives. Le Viaduc de Cize-Bolozon, niché dans l’Ain, accomplit cette prouesse depuis plus de 70 ans. Construit en 1950 pour remplacer un ouvrage détruit pendant la guerre, il veille depuis sur la vallée avec une élégance discrète.

Au fil de l’Elbe, Dresde dévoile ses trésors. Jadis surnommée « la Florence de l’Elbe » pour son raffinement artistique, cette ville allemande fut presque entièrement détruite lors des bombardements de 1945. Pourtant, elle a su renaître avec une élégance rare. Aujourd’hui, la ville mêle harmonieusement ses façades baroques restaurées, ses musées contemporains et ses promenades au fil de l’eau, baignée par la lumière dorée du couchant.

Le 22 juin, la Journée mondiale des forêts tropicales nous invite à explorer un monde foisonnant de vie : l’Amazonie. En Équateur, ce fragment de forêt, plus modeste que celui du Brésil, est pourtant l’un des plus riches en biodiversité de la planète. Dans cet écosystème fragile cohabitent des jaguars, des aras, des caïmans noirs, des anguilles électriques, ainsi que des plantes médicinales encore inconnues de la science.

Chaque 21 juin, la France vibre au rythme de la Fête de la Musique, une tradition née en 1982 sous l’impulsion du ministre Jack Lang. Ce jour n’a pas été choisi au hasard : il s’agit du solstice d’été, le jour le plus long de l’année, symbole de lumière et de renouveau. Ce soir-là, les rues, les places et les plages se transforment en scènes ouvertes, gratuites et accessibles à tous.

Dans les vastes plaines tanzaniennes dorées du Serengeti, une girafe Masaï penche doucement le cou vers son girafon. Ce geste tendre, capturé dans la lumière chaude de la savane tanzanienne, incarne la force tranquille du lien entre mère et petit. Le mot Serengeti vient du masaï seringit, qui signifie « plaines sans fin », un nom à la hauteur de ce territoire immense où l’horizon semble ne jamais s’arrêter.

La côte de Santa Catarina, au sud du Brésil, s’étend sur plus de 560 km de plages, de baies et de petits ports ancrés dans le sable. Bien avant l’arrivée des navigateurs européens, le peuple autochtone des Carijós habitait ces terres, en harmonie avec la mer. Pêche, culture, récits : tout naissait ici du dialogue entre l’humain et la nature.

Avec ses ailes éclatantes et son vol léger, le machaon asiatique semble danser entre les fleurs, tel un messager de la biodiversité. Posé sur un lis araignée rouge, une plante originaire du Japon aujourd’hui bien acclimatée en Europe, ce papillon majestueux incarne à merveille le rôle crucial des pollinisateurs.

Ici, pas de gratte-ciel ni de parasols. Juste le murmure du vent dans les branches et les pas feutrés de chevaux en liberté. Sur la côte sud-est des États-Unis, l’île de Cumberland cache l’une des dernières grandes forêts maritimes du pays. Une jungle de chênes tordus, de palmettes entremêlées et de mousse suspendue, comme figée dans le temps.

Casque intégré, allure paisible et zéro stress : la tortue marine, ici photographiée à Fernando de Noronha au Brésil, parcourt nos océans depuis l’époque des dinosaures. Le 16 juin, Journée mondiale des tortues marines, rend hommage à ces navigatrices millénaires et à leur rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes marins.

Le saviez-vous ? Chez le nandou de Darwin, c’est le mâle qui élève les petits. Après s’être accouplé avec plusieurs femelles, il construit un nid commun, couve jusqu’à 50 œufs, puis élève seul les poussins pendant près de six mois.